Affinage de l'argent

            La coupellation a longtemps été le seul procédé en usage pour obtenir de l’argent à partir d’un plomb d’œuvre. L’opération prend place dans un four d’affinage : une sole surmontée d’un dôme et reposant sur des murets pour un travail à hauteur d’homme. Le creuset, c’est-à-dire la dépression creusée à même la sole, reçoit l’alliage à coupeller. Cette sole est faite de cendres et d’argile. Encore aujourd’hui, il y a très peu de témoignages archéologiques de ces fours.

            A l’inverse, depuis le XVIe siècle, l’affinage est bien renseigné grâce à de nombreux traités métallurgiques au premier rang desquels on trouve le D e Re Metallica d’Agricola (1556). Entre 2007 et 2008, nous avons conduit à bien de nombreuses  expériences. Elles ont été entièrement basées sur les données issues du traité d’Agricola.

            L’ensemble du procédé a été pris en compte : réalisation du four et de la sole, contrôle des températures et des atmosphères, évacuation et piégeage de la litharge, études de la casse et du métal affiné.

            L’expérimentation est nécessaire pour comprendre les choix techniques des métallurgistes. Elle permet également de créer des référentiels pour des études comparatives avec des artefacts archéologiques comme ceux retrouvés sur les sites de Castel-Minier ou de Melle.

Responsables

F. Téreygeol

J. Gauthier

G. Sarah

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ARCHEOLOGIE