Archéologie

Présentation de la plateforme

            Inaugurée en 2007, la plateforme expérimentale des mines d’argent de Melle a permis de concrétiser des actions débutées en 1996. Grace à la mise en place d’une convention entre le CNRS (UMR 5060 IRAMAT), la ville de Melle et l’association des mines de Melle, la gestion touristique et technique est confiée aux personnels des mines alors que la gestion scientifique est du ressort de

F. Téreygeol, Chargé de recherche à l’IRAMAT.

La plateforme se compose de plusieurs espaces  :

- Directement à la sortie des mines, l’espace dédié à la chaîne de production de l’argent à Melle au haut Moyen-Age. Il se trouve ainsi directement sous les premiers regards des visiteurs qui viennent de découvrir la mine.

- Le bâtiment principal de la plateforme est une structure couverte et circulaire ou les différentes métallurgies de l’argent ont été regroupés avec notamment un impressionnant four de coupellation en regard des fourneaux d’essai des minerais et des métaux.

- Un second espace couvert, plus réduit, abrite les expérimentations en relation avec la production monétaire.

- Trois zones ouvertes regroupent respectivement les ateliers dédiés à la métallurgie sud-américaine, aux métallurgies secondaires des métaux non-ferreux et à la métallurgie du fer.

- Enfin un local fermé permet de remiser le matériel nécessaire à l’ensemble des expérimentations.

Ainsi, unique en France, la plateforme expérimentale de Melle est à la fois un lieu modulable, un espace de recherche et de valorisation, et un endroit où les archéologues ont la certitude de pouvoir conduire sur le nombre d’années nécessaires des recherches sur les métallurgies anciennes.

            Plus d’une vingtaine d’équipes interagissent sur ce site grâce au soutien du Service Régional de l’archéologie Poitou-Charentes, du CNRS, du comité de gestion des Mines de Melle, des collectivités territoriales (la municipalité de Melle et le département des Deux-Sèvres) et des laboratoires de recherche partenaires qui sont engagés dans ce programme. Chacun définit ses problématiques spécifiques en fonction des sites, des matériaux et des périodes qu’il aborde.

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